TÉMOIGNAGE JEAN-PIERRE ROUX – PROMOTION 1991

Etiez-vous en alternance lors de vos études à l’ICL ?

Oui, j’ai effectué mes études supérieures en alternance.

J’ai intégré l’ICL après un BTS Technico-Commercial, en 1990.

 

Comment cette expérience vous a-t-elle enrichie ?

J’ai passé mon alternance dans l’entreprise SPCN anciennement les établissements PEREZ  à Villeurbanne (secteur technique de la mécanique générale en sous-traitance ).

Issu d’un Bac technique F1 Mécanique avec un CAP mécanicien monteur, CAP de dessinateur, j’avais de véritable compétences et connaissances techniques. Je souhaitais apporter ma double compétence technique et commerciale à une structure type PME

J’ai occupé le poste de technico-commercial, poste que le gérant occupait seul avant de m’intégrer en tant qu’alternant. J’alliai le travail terrain et sédentaire.

Tout s’est passé dans de très bonnes conditions. Il se proposait de m’embaucher à la sortie de mon diplôme mais j’ai eu une proposition de la part de l’entreprise TECH INDUSTRIE, qui faisait partie à l’époque de mon réseau.

Le réseau a fait beaucoup dans ma carrière, tant pour trouver un emploi que pour faire des affaires commerciales.

Pour preuve, mon précèdent employeur était présent à mon mariage en 1997 !

 

Que retenez-vous de vos années en alternance ?

Un bon programme de formation. J’encourage les jeunes à faire le lien école et entreprise. Mettre en pratique et mettre un pied à l’étrier : c’est une vraie plus-value !

 

Qu’avez-vous fait en sortant de l’ICL ?

Mon expérience en alternance a été déterminante – j’ai appris à mettre en avant le chiffre d’affaires important que j’avais généré durant mon alternance, la mise en place des devis que j’avais généré… et donc mon futur employeur a compris que j’avais déjà une vraie expérience professionnelle.

Malgré le fait que je sorte diplômé durant la crise pétrolière, donc dans une période de marché très tendue, le métier de la fonction commerciale était recherché déjà à l’époque et j’ai n’ai pas eu de difficulté à me faire embaucher..

J’intègre donc pour mon 1er poste CDl la sté TECH INDUSTRIE dans le secteur de la mécanique notamment pour l’aéronautique, les équipementiers automobiles – en tant que technico-commercial en 1992 jusqu’en 2005.

Je suis donc resté 13 ans dans cette structure : en 1992, j’ai été embauché avec 1 voiture de société et la structure comptait 15 personnes.

Je l’ai quitté en 2005 et j’occupais le poste de Directeur commercial, j’étais au CODIR avec 150 personnes et 4 sites de production.

J’ai alors voulu voir autre chose et avoir un nouveau challenge.

J’ai donc fait appel à mon réseau et notamment à mon ancien tuteur de stage en BTS, avec qui j’étais resté en contact, il m’a embauché pour développer le réseau des revendeurs en France, négocier des référencements grands comptes, GMS,… avec le projet d’accompagner le départ du dirigeant et reprendre l’entreprise.

 

Que faites-vous aujourd’hui ?

Je suis aujourd’hui responsable commercial secteur France Sud

La diversité des actions, la rencontre avec les gens, la diversité des interlocuteurs et des activités variés me plaisent. Je ne connais pas de routine !


Je découvre de nouveaux clients, de nouvelles actions, de nouveaux distributeurs. J’anime des distributeurs et mets en place des plans d’animations, des plans de formation, l’intégration de nouveaux partenaires…

J’accompagne des distributeurs en mode projet, et pour d’autres animations pour des offres de produits fini.

 

Qu’est ce qui n’a pas changé dans le métier de business développeur ?

La rencontre en tête à tête, entre 4 yeux : c’est la base des relations humaines.

 

Et qu’est qui a changé ?

Ce qui a changé c’est la digitalisation ce qui pourrait changer la relation. Mais heureusement on ne sera jamais remplacé !

La digitalisation va le devenir par nécessité avec par exemple des outils de projection de plans dans mon métier pour visualiser des implantations

Je n’ai pas peur mais je suis vigilant car on peut perdre une maîtrise de l’information. Il faut donc avoir un regard différent.

 

Quelles sont vos grandes missions au quotidien ?

Je gère 300 distributeurs.

J’accompagne mes clients distributeurs dans leur développement commercial.

Je suis à leur écoute. Je renseigne, je crée le lien et leur facilite la vie dans leur business.

 

Avez-vous un lien avec l’international dans votre poste?

Non pas de lien direct aujourd’hui.

Je l’avais dans mon poste précèdent. J’ai eu l’occasion de voyager USA, Japon, Chine, Dubaï, toute l’Europe : la formation ICL m’a ouvert les portes sur des missions internationales.

Pour la petite histoire, je suis allé au Japon avec un stagiaire de l’ICL.

Je l’ai ensuite embauché chez Tech Industrie,

je suis toujours en contact avec lui, nous nous réunissons 2 à 3 fois dans l’année.

C’est ça aussi l’esprit ICL !

 

 

L’ICL & VOUS

 

Que retenez-vous de votre formation à l’ICL ?

Une bonne fin d’études et un bon tremplin en termes d’apprentissage et de connaissances. Si c’était à refaire je referai la même chose !

Et des liens entre étudiants très fort. J’y ai rencontré 2 de mes meilleurs amis avec qui on vient de fêter mes 50 ans !

 

Si vous deviez résumer vos années passées à l’ICL en 3 mots lesquels seraient-ils ?

Je retiens le côté partage. La relation et le lien entre les hommes.

Si je dois citer 3 mots : Convivial, constructif et concret !